Ma MEC à moi….

Ma Mec à moi, elle me parle d’aventure…. Bon bref, je vais pas vous la faire à la Patricia Kaas, je trahirais mon côté casserole. Tout çà pour vous dire que la Maison Eco Citoyenne de Bordeaux, c’est pas seulement un lieu d’expo sympa sur l’écologie, la green attitude etc… C’est aussi, sous son toit végétalisé et sa charpente en bois, une équipe d’enfer. Si, si. Vous connaissez déjà sûrement Camille Ecologirl et son blog super pointu drôle efficace sur tout ce qui peut s’approcher du vert à Bordeaux. Bon ben elle y bosse. Et ses collègues sont toutes aussi sympa. Même sa chef. Qui gère tout çà avec humour et dynamisme. 

Bon les lauriers, c’est fait, tressé, tout çà. Maintenant, faut que je vous raconte le programme. Perso, j’ai déjà tenté l’atelier pur ménage, juste génial, de fabrication de produits écolo maison, sous la baguette de Mathias qui sous ses dread, connaît plein d’astuces pas bêtes. Testé aussi l’atelier olfactif de Clémentine Humeau, d’enfer. 

Vous pourrez également essayer : 

-Les ateliers spécial enfants alias Ludomec, après-midi jeux, à la découverte des jeux de plateau malins et pédagogiques (orientés développement durable): jeu de l’oie, de coopération, de construction en bois, d’énigme ou de stratégie. Tout l’été, séances de 14h30 à 16h30: les mardis pour les enfants de 4 à 6 ans; les jeudis pour les 7 à 10 ans; les samedis 20 juillet et 10 août pour tous les âges. 
Attention, il faut réserver. 

-Super idée aussi, les ateliers de peinture végétale: réalisez dessins et mots doux à l’encre de choux! Les mercredis 17 et 24 juillet, et mercredis 14 et 21 aout. 

–Les balades à vélo avec un médiateur des sciences et de l’histoire des environnements de Terre & Océan, à la découverte de la vraie nature de Bordeaux, sous les pavés: balade le 4 août de 15h à 17 heures. 

-Atelier Cuisine Vitalité avec Catherine Oudot, professeur de cuisine bio et végétarienne: à la découverte des ingrédients bio nouveaux ou insolites, et de recettes savoureuses, présentation et dégustation. Le 23 juillet à 10h30, et le 13 août à 10h30.

–Herbo story avec Bénédicte Bernier, herboriste et aromathérapeute, pour tout savoir sur les principes actifs des plantes aromatiques.  Rendez-vous le 27 juillet à 11h15 (atelier de deux heures sur la livèche)  et le 24 août à 11H15 pour un atelier sur les menthes. 

Voilà voilà… La Mec donc, the place to be: Quai Richelieu à Bordeaux. 05 24 57 65 19. maisoneco.blog.bordeaux.fr, sur facebook maison écocitoyenne de Bordeaux et même twitter… 

BOUGEZ sur les quais !

Alors voilà, y en a toujours qui disent: « ben ouais mais moi le sport, j’ai pas le temps », ou alors « puis çà coûte cher les salles de gym ». Admettons… Sauf que voilà, le discours n’est pas tenable en été, en tout cas, pas à Bordeaux sur les quais où, pendant un mois, soit du 18 juillet au 18 août, tout le monde peut sporter, danser, gymer, jouer gratuitement… C’est l’opération Quai des Sports.

Au programme, du classique: foot et toutes les versions du ballon, mais aussi des trucs de fou à découvrir. Cette année par exemple, un bidule  inconnu (de moi- même en tout cas): le beach wrestling, une variante de la lutte dans le sable. Pas dit que j’allais de jeter par terre perso, mais le spectacle en short au masculin peut valoir le coup, non? 

Version plus spaperlipopette, y a aussi de la salsa, tous les jeudis de 19h à minuit (t’as toujours pas le temps Ivan? ), des fitness night de 21h à 22h30 tous les mercredis (pas la peine de venir en pyjama non plus), et puis même des matinées spéciale séniors, la journée des enfants, la journée de la santé...  

Je vais vous dire: quand on a vécu ailleurs, syle quasi à la cambrousse, on se dit que juste pour ce genre de trucs, sympa, sportifs,gratuits, çà vaut pas mal le coup d’habiter à Bordeaux.
Spaperlipopette, ce serait vraiment dommage de pas avoir le temps ou l’envie d’en profiter !

Tout le programme dingue de ces animations sur : http://quaidessports.blog.bordeaux.fr. Quai des sports, du 18 juillet au 18 aout, au parc des Sports Saint-Michel, tram C, arrêt Sainte-Croix, ouvert 7 jours sur 7. Que demande le peuple? 

 

Quel NEZ !

 

 

Dimanche dernier, l’atelier « Senteurs et parfums » proposé par Clémentine Humeau à la Maison Eco Citoyenne (Mec) de Bordeaux promettait un voyage au coeur du Parfum de Suskind. Nous n’avons pas été déçus!

La créatrice et animatrice d’ateliers olfactifs, formée à l’écle du Cinquième Sens de Paris et à l’école de parfumerie de Grasse,  avait axé son intervention autour d’un « dialogue parfumé » entre l’océan, ses senteurs fraîches et iodées, et les dunes, qui prennent plaisir à distiller des odeurs chaudes et épicées, comme celles de l’immortelle. Un joli programme très régional qui nous a plongés très loin, dans nos souvenirs, sur l’octave de nos  expériences olfactives.

   

Mais avant de déployer notre nez, Clémentine a ouvert le dictionnaire. Pour parler des parfums et des odeurs, encoe faut-il avoir les bons outils et suffisamment d’adjectifs à notre disposition. « Tout le monde a déja senti l’odeur d’une rose au moins une fois dans sa vie, et pourtant très peu d’adjectifs nous viennent à l’esprit pour pouvoir en parler », explique- t- elle. « Une rose, çà sent la rose, mais la rose çà sent comment? Parler du parfum de la rose, c’est faire offense à son extraordinaire éventail, difficilement résumable », poursuit Clémentine Humeau citant le parfumeur Serge Lutens: « On dit la rose comme on dit la femme mais dans les deux cas c’est une grave erreur, car chacune possède un parfum inimitable. » 

Ainsi  découvrons- nous qu’une note peut être pyrogénée (fumée), madérisée, tabacée, herbacée, liquoreuse… « On connait 15 000 odeurs mais le grand public ne sait en citer que 5 » poursuit Clémentine avant de nous apprendre qu’une « odeur est d’abord un molécule qui se balade, un petite fée olfactive qui peut venir à notre nez si elle a des ailes, si elle est volatile sinon elle reste bloquée. »  La rose, par exemple, compte pas moins de « 300 fées ».

   

Après cette petite entrée en matière et une présentation des stagiaires  (dont Marie, l’ hyper olfactive, Silvio et son nez bouché, Josée la néo-urbaine qui cherche à retrouver  ses odeurs d’enfance à la campagne noyées sous le bitume, Maurice le curieux touche- à- tout…), nous partons en voyage, avec escale sur chaque touche à parfum.  « On ferme les yeux, on essaie de se détendre, et essayons de décrire les odeurs »; commence Clémentine.  Une note de vanille? « On part à Cuba, on est dans le rhum, la salsa, le tabac des cigares… » On s’y croirait…

A chaque senteur, un exercice est associé: différencier l’odeur des dunes et des océans, les décrire à l’aide d’une palette d’une vingtaine d’adjectifs, en ajouter d’autres, tenter de retrouver les matières premières qui les composent. Ou encore: en sentant quatre matières premières, deviner si elles proviennent des régions proches de l’océan atlantique ou de l’océan indien. Ou encore un autre exercice consiste à « savoir peindre une odeur avec es mots » en répondant aux questions: « si c’était une couleur, serait-elle sombre ou claire? Si c’était une matière, elle serait douce ou rêche? Si c’était une personnalité, une humeur, une forme, un son? »
Pour nous aider, Clémentine Humeau a mis à ntre disposition un « dictionnaire d’adjectifs olfactifs », et une boîte de marc de café, une « gomme à odeur » qui permet de réinitialiser notre odorat quand il est saturé entre deux exercices.

  

Un atelier fascinant, accessible à tous et même aux enfants dès 10 ans. Un peu petite, ma mouflette de 7 ans a cependant appris plein de choses. D’autant que Clémentine est d’une infinie patience avec les enfants. Deux heures et demi d’ateliers que je n’ai pas vu passer, le temps a suspendu son vol. Passionnante, Clémentine Humeau (aux noms et prénoms prédestinés), ancienne musicienne conclut:  « Plus on sent, mieux on sent et mieux on se sent » . 

D’autres ateliers sot programmés à la Maison éco citoyenne, tous gratuits. Précisons que Clémentine propose AUSSI des ateliers de création de parfum, fdes animations en maison de retraite pour réveiller les sens des résidants, écrit des contes sensoriels dont elle fait des lectures publiques en bibliothèque…. Un nom et une adresse à connaître à Bordeaux sous peine de passer à côté de.. ses sensations.

Et Clémentine Humeau n’a pas fini de nous surprendre. A la fin de l’été, elle inaugurera son labratoire « Olfactines » rue des Terres-Neuves à Bègles, qui accueillera le laboratoire de création de parfum sur mesure, les ateliers d’initiation à la création de parfums, les ateliers de cosmétique bio aromazone... Bientôt elle publiera aussi un recueil de poèmes olfactifs et même une exposition olfactive..

    

« Une heure n’est pas qu’une heure, c’est un vase rempli de pafums, de sons, de projets et de climats… » Marcel Proust 

 

 

Programme des prochains ateliers: 

Samedi 13 juillet: l’Ile de la Réunion, de 14 à 18h. Voyage olfactif et création d’un parfum soliare à base de fleur de frangipanier.
Samedi 28 septembre: de 14h à 18h: « La garrigue »: voyage olfactif et création d’un parfum frais à base d’agrumes et d’aromatiques. 
Samedi 19 octobre: « la route parfumée des thés »: voyage olfactif et création d’un parfum à base de thé vert. 
Samedi 22 novembre: « balades dans les bois d monde »: voyage olfactif et création d’un parfum à base de cèdre de l’Atlas
Samedi 14 décembre: « Les Iles Comores »: voyage olfactif et création d’un parfum gourmand à base de vanille.
Ateliers sur réservations, prix 69 euros. 

Ateliers parfums « daprès nature »: prochain atelier le 19 juillet de 18h 30 à 21H30: « A l’ombre du figuier », renconstituez l’odeur de la feuille de figuier et en faire son propre parfum personnalisé (59 euros sur réservation)

Clémentine Humeau: http://www.ateliers-parfums-bordeaux.com, réservations
au 06 07 42 82 08

CardioGLAM ou pas !

Alors voilà, samedi c’était les portes ouvertes du club de sport Elles&Cie à Bordeaux.
Cela faisait un moment que je voulais tester ce centre pour deux raisons: d’abord j’étais attirée par la méthode de gym posturale, a priori non violente. Or à 38 ans (hé oui), me voilà déjà rouillée des genoux, et peut être bien affaiblie par des décennies de sports sauvages, avec haltères dignes de Popeye, vélo à outrance sous la boules à facettes et autres tortures physiques addictives, en plus.

Puis l’article de ma copine Carmel, alias Malin Maligne; sur la méthode de Bernadette de Gasquet pratiquée chez Elles & Cie  (publié dans Sud Ouest le Mag l’an dernier) avait touché droit au coeur mes articulations de quasi quadra. Bref, cela me tentait. Mais quand j’ai vu que le programme des portes ouvertes, affichait, en plus, un cours de cardioglam, alors là, j’étais fichue: ma curiosité de journaliste alliée à l’instinct de la pas si vieille que çà étaient piqués au vif.

« Cardioquoi? », voilà donc un cours de gym qui sonnait comme un défi à mes abducteurs. Au diable les grincements et les couinements a posteriori. Bref, j’ai pris rendez-vous. Enfin, disons plutôt que j’ai prévenu que j’allais venir …
Un samedi, jour de repos, veille ou lendemain de vacances calé entre la kermesse, le spectacle de fin d’année, les 12 000 anniversaires et autres obligations familiales, me voilà arrivée comme une furie, mais finalement pile poil à l’heure pour le fameux cours de… cardio glam… Du timing çà madame. Ou presque: j’avais juste oublié ma tenue de gym à la maison.. Heureusement, Camille a dû voir d’autres filles perdues cheveux en pétard dans sa vie. Pas même un regard désolé, elle me tend une tenue « au cas où »: une combishort rouge passion, ultra court, méga moulant. « Euh, je n’ai que çà, j’espère que t’es épilée », me glisse-t-elle encore sympa. Miracle, j’étais dépoilée. Me suis empressée d’enfiler la tenue de sexygirl avant de prendre place dans la salle, sous le regard médusé des filles. Visiblement, le microshort de James Bond girl me seyait autant qu’une carapace à un papillon…. Un sourire aux filles, et çà passe: une chance, elles sont sympa.

 

De toute façon, même pas le temps d’être mal à l’aise, Ana Rocca, la prof déboule. Basket jaunes fluos, tenue blanche immaculée, et visage de madone, pas de doute le glam c’est elle. La danseuse latino branche la sono, déploie ses hanche à babord et à tribord et c’est parti… Elle nous montre la choré, pas après pas, enchaînement après enchaînement, patiemment puis passionnément… Ca y est je percute, le cardio glam, c’est une dose de cardio, quelques pas de danse, un soupçon de déhanché, et une grande vague de sensualité…

Ché pas si j’y suis dans ma microcombishort rouge, mais même si mes jambes tricotent un brouillon de truc, la beauté et le pep’s d’Ana sont contagieux, tu te dis que le Sud n’est pas si loin que l’été est proche, tu pourrais presque toucher tes 20 ans du bout des orteils peints, tu te sens carioca sur une plage blonde… et quand tu perds le fil, le sourire d’Ana te raccroche au soleil… Le cardio j’y suis, et si je regarde la jolie prof, le glam est au moins dans le miroir… Derrière je ne suis pas la seule à patauger, mais on rit ensemble et toutes on se raccroche à l’idée de ressembler un jour à Ana Rocca… A force, sure que le glam est au rendez-vous… Surtout qu’en toute honnêteté, la choré n’est pas si difficile, c’est juste que chu nulle…

                

A la fin du cours,  on est en sueur, ravies aussi d’avoir surmonté cette épreuve, nous qui n’avons jamais résisté à aucun cours de danse. Le glam, çà se travaille!

>Changement d’ambiance une heure plus tard pour le cours 100%abdos avec Camille Verdé=Desisle, ex directrice de pub dans la presse féminine qui a monté le club aux côtés d’Elise Alexeline, danseuse professionnelle, coach corporel spécialisée en « sport et maternité ».Ca rigole pas, quoi . L’heure n’est plus au glam mais au maintien du périnée. Moins glam c’est sur. « Pas de panique, les filles, on est entre nous, il n’y a pas d’homme ici. »  Bref, Camille réapprend le maintien et la gym comme on ne nous l’a jamais apprise. Voire même à l’inverse de ce que nous avons toujours appris dans certains clubs. Notamment pour les abdos. Sauf que, passé l’étonnement, on sent tout de suite l’efficacité des mouvements sur les muscles tout derrière, au fond (et oui il y en a…), et le travail, en douceur, en gainage. Là encore, on aime ou on n’aime pas mais on sent que l’on travaille différemment,  sur une échelle de temps un peu plus longue que le tout de suite. Bref, j’aime beaucoup.

Après, elle m’explique. « Il s’agit de pratiquer ici une gym qui respecte le corps des femmes ». Voilà une bonne idée. « Cela paraît un pléonasme ». Mais non! Certains exercices peuvent au contraire faire plus de mal que de bien, sur le long terme, notamment au dos, aux articulation, aux genoux… D’où l’idée de se recentrer notamment autour du périnée, si central chez les nanas. Saviez vous que 60% des femmes souffrent d’incontinence urinaire? Un chiffre tabou qui fait froid dans le dos.

Un chiffre que n’oublie jamais Elles& Cie, spécialisée dans la gym prénatale et postnatale. « On peut venir ici faire de la gym avec son bébé 40 jours après l’accouchement sans avoir besoin d’avoir fait la rééducation périnéale », commence Camille. « Tout ce dont je rêvais après la naissance de mon premier enfant et que je n’ai jamais trouvé. » De même on peut « gymer » enceinte dès 3 mois de grossesse et jusqu’au terme! Tout est dans le respect du corps et de certaines positions selon les principes de la gym posturale et la méthode de Bernadette de Gasquet. Autant d’exercices qui donnent, ensuite, de bons réflexes pour les positions du quotidien.

Une philosophie complétée par des cours de cardio pour celles qui veulent accélerer le tempo et « sécher » aux côtés d’Ana Rocca. « Nous avons travaillé ensemble les cours de cardio pour que ceux ci intègrent les notions de gym posturale », commente Camille.

Si la gym posturale travaille le maintien et les muscles en profondeur,le cardio, avec le cardio glam,ou la zumba, plus tonique permet de sécher, et d’affiner. Un duo de choc, pour un corps de fille tout chic.

Au fait: mes genoux pétés n’ont même pas couiné les jours suivant le cardio glam. Hé hé…

Elles & Cie, gym pour toutes, renforcement, tonification, étirement, gym pré et post natale, métode du docteur de Gasquet, 14 rue Capdeville à Bordeaux, quartier Saint=Serurin, 05 56 48 28 06.
Camille 06 63 85 54 41. Elise 06 62 87 40 40. http://www.facebook.com/ellesetcie

Mr Propre version ECOLO

« Les femmes au foyer ont 55% de risques de plus de développer un cancer que celles qui travaillent. » Une drôle de statistique que l’on dirait sponsorisée par le Ministère du travail. Même pas. C’est en tout cas ce que prétend Mathias Cangina, l’animateur d’une session providentielle. Nom de code Pur ménage. Objet : fabriquer ses produits pour astiquer écolo. Parce que voilà, c’est à cause des vilains produits chimiques manipulés et inhalés toute la journée que la femme au foyer tomberait comme une mouche. Haro sur le formaldehyde ou aldehhyde formique

Alors de deux choses l’une : soit on emmène son pyjama au boulot, soit on se remonte les manches. Parce qu’aujourd’hui, mesdames et mesdames, il ne suffit plus de nettoyer, cirer, aspirer, serpiller. Il faut nettoyer propre. Rien ne sert de laver plus blanc que blanc si ce n’est pas vert.

Bref, et dans le rôle du Monsieur Propre green, voilà Mathias donc. Après une première vie en costume trois pièces version business man, il a troqué sa cravate contre des dread locks. Aujourd’hui en accord avec ses idées, il a crée son entreprise de fabrication de produits ménagers écologiques, qu’il vend sur les marchés. Au passage, il anime des ateliers à la Maison écocitoyenne de Bordeaux deux fois par mois. On y était.

Un atelier pour fabriquer trois produits.

-La lessive

Une lessive à base de cendres. Autant vous dire que j’étais un peu perplexe en regardant Mathias plonger ses mains dans la poudre grise. Mais à la green comme à la green, allons y… « Précisons que la cendre, considérée comme un déchet, est vraiment un produit écologique : avant elle a servi à fabriquer de l ‘énergie, et encore avant, le bois qui a brûlé provenait d’un arbre qui a délivré sa dose d’oxygène dans l’atmosphère ». Ben oui.
Donc, nous prenons de la cendre de bois tamisée au préalable avec un chinois de cuisine. A l’aide d’ un entonnoir, nous remplissons une bouteille aux deux tiers de cendre, et finissons de la remplir avec de l’eau de pluie de préférence. On secoue. Eau froide : laisser macérer quelques heures. Si on est pressé, on mettra de l’eau chaude.

Une fois le mélange macéré, on voit bien que la cendre repose au fond. On prend une bouteille plastique. On y pose l’entonnoir, plus deux filtres et on passe l’eau de la première bouteille dans celle ci. On obtient une eau marronnasse.

On peut parfumer le linge en ajoutant dans le bac de rinçage de la machine dix gouttes d’huile essentielle de son choix. « Mais ce n’est pas l’odeur qui lave », insiste Mathias. « Pas plus que la couleur. »
Coût du produit : 3 euros le litre pour 20 à 25 machines... Evidemment, on ne peut pas lutter !Chaque lessive nécessite 40 à 80 mm de produit selon si l’eau est calcaire ou non. En cas d’eau calcaire , on peut aussi ajouter une cuillère à soupe de bicarbonate de soude. De même pour fixer les couleurs, une cuillère à soupe de vinaigre blanc fait des miracles.

 

Les astuces nature de Mathias pour les tâches rebelles :
Un peu de lessive écolo sur la tache, avant de la mettre à laver
Taches d’huiles et de graisse : frotter à sec avec du savon de Marseille, sans rincer
Tache de transpiration : frotter à l’eau vinaigrée vinaigre blanc) jusqu’à disparition de la tache.
Tache de rouge à lèvre : eau oxygénée plus cristaux de soude.

Fruits : jus de citron ou eau vinaigrée

Fruits rouge et vin : savonner sans rincer dans un peu d’eau tiède, laver ensuite en machine

Herbe : tamponner avec du vinaigre blanc

Liquide vaisselle

C’est ensuite un produit pour nettoyer la vaisselle que nous avons fabriqué.
Ingrédients : bicarbonate de soude plus base lavante plus huiles essentielles plus eau de pluie.
Mettre dans une bouteille en plastique d’un demi litre de l’eau ( au tiers). Une cuillère de bicarbonate de soude. A la fin ajouter une base lavante : un sixième du volume, de préférence une base lavante écolo (80ml), et ajouter 10 gouttes d’huiles essentielles d’agrumes aux propriétés antibactériennes et dégraissantes (citron par exemple). Le verser ensuite dans un pulvérisateur ou percer le bouchon de la bouteille d’eau minérale, et mélanger avant utilisation.

 Nettoyant ménager

 

Ingrédients : bicarbonate de soude plus vinaigre blanc plus huiles essentielles plus eau

Eau :remplir à moitié. Ajouter une cuillère à soupe de bicarbonate de soude. Puis ajouter une cuillère à soupe de vinaigre blanc (ca fit pschit). Ajouter10 gouttes d’huiles essentielles par demi litre de produit. Pour le nettoyant ménager on a choisi l’huile de lavandin et d’arbre à thé.

Utilisation : pour l’entretien des sols, diluer un bouchon dans un seau d’eau, pas de rinçage. Ajouter un peu de savon noir pour le parquet. Bien agiter avant emploi.

Un fond dans un pulvérisateur pour nettoyer les vitres.
Miraculeux pour nettoyer les choses très sales et très grasses (utiliser pur dans un pulvérisateur). Idéal sur robinetterie, tapis, moquettes, choses tachées que l’on ne peut pas déplacer (mélanger avec de l’eau chaude). Dans la salle de bains, pulvériser et laisser agir 5 à 10 minutes. Pour le gras, le produit agit tout seul, pour le calcaire, il faut frotter. Enlève aussi les moisissures, la rouille…

Autres astuces naturelles

Utiliser de la coquille d’oeufs concassée en engrais minéral au jardin

L’intérieur d’une peau de banane pour entretenir les cuirs, et le faire briller avec une peau d’agrumes, côté zeste.

La peau du concombre pour faire fuir les fourmis et autres rampants

le marc de café pour détacher les meubles en bois

« Vous allez aimer faire le ménage » glisse en conclusion Monsieur Propre vert. Oui alors là… faut pas abuser… En tout cas, les produits son faciles à fabriquer, l’atelier est drôle. Reste à voir ce que cela donne côté efficacité.

Donc j’ai essayé, of course.

Bilan (des courses justement). Autant dire qu’au départ, si j’étais curieuse je restais un peu sceptique, moi, la fille du genre à rester trois plombes dans le rayon liquide vaisselle à hésiter entre citron vert et pamplemousse. Alors la lessive version cendrillon, c’était pas gagné.

Mais zen fait : Le liquide vaisselle est pas mal, l’odeur est d’autant plus sympa que j’ai fait tomber le flacon d’huiles essentielles dedans. J’avoue que je n’ai pas encore passé le cap de la lessive. Mais promis je vais essayer. On n’efface pas non plus des décennies entières de subconscient ultramarqueté en deux cuillères de bicarbonate et trois dread locks, même si celles ci sont persuasives…

Par contre, je dois dire que le nettoyant ménager est juste génial. Monsieur Propre peut retourner à la salle de gym faire gonfler ses pectoraux, Mathias et ses dreads on a essayé et adopté.

A la fin du cours, pour dissiper tout malentendu éventuel, Monsieur Green précise qu’il est super marié. Un mec qui fait le ménage, et qui fabrique ses produits propres, de toute façon il ne pouvait pas être libre …

Plein d’autres zinfos ecolo bio vertes :

http://www.100pour100gironde.fr

http://raffa.grandmenage.info

Pur ménage: à la maison, écocitoyenne sur les Quais à Bordeaux.

Mathias vend ses produits sur les marchés en Gironde dans les Landes… (adresse: mathias@100pour100gironde.fr)

 et voilà le travail!

Photos ISABELLE LEBLANC

 

 

 

BIS REPETITTO

Mesdames et mesdames, everybody tout çà tout çà: sachez qu’en fait la vente d’usine Repetto à Saint-Médard d’Excideuil en Dordogne est toujours ouverte, et tenez-vous bien, ce jusqu’à fin septembre!

D’après mes informations informées – si si-  cela se passe du lundi au samedi de 10h à 18h. Toc. Et l’on y trouve les collections Repetto, bradées selon cinq séries (hors nouveautés, faut pas non plus demander la lune). Des ballerines donc, plates ou haut perchées, mais aussi le prêt à porter, les sacs et même les articles de danse classique.

D’autres questions? Si c’est loin? Ben oui, on ne peut pas tout avoir. Saint Médard d’Excideuil, c’est à un plus de deux heures de route en Twingo de Bordeaux. Mais c’est beau. Je veux dire la Dordogne et Repetto ben sûr.

Voilà, voilà… bon après, merci d’en laisser pour ma fille, qui à 6 ans et demi, ne jure que par les petites ballerines souples, super pratiques pour freiner à vélo avec les pointes…

Manque rien? si, le numéro de téléphone si vous ne me croyez pas: 05 53 55 37 37

Quand j’ai barré JOSHUA…

Il y a des trucs comme ça qui font rêver. Ou des gens. Chacun son « inaccessible étoile ». La mienne, c’est pas tellement l’Himalaya. Ce serait plutôt la mer. Histoire de goût, d’éducation aussi. Alors quand on a grandi avec La Longue route de Bernard Moitessier comme livre de chevet, et appris à faire des noeuds de chaise avant ses lacets, une partie de nous n’est jamais loin de Joshua.

Joshua c’était le bateau de Bernard Moitessier, le navigateur entré dans la légende en 1968 quand à bord de son ketch rouge, et alors qu’il est annoncé vainqueur de la première course autour du monde en solitaire et sans escale, il tourne le dos à la ligne d’arrivée et met le cap sur ses rêves. Joshua l’emmène vers l’océan indien où il  poursuit sa route, toujours sans escale, 10 mois de plus… « Je continue sans escale vers les îles du pacifique parce que je suis heureux en mer et peut-être aussi pour ne pas perdre mon âme » dira-t-il.

Joshua est ainsi entré dans la légende, au chapitre des exploits. En 1990, peu avant son décès, le ketch de 12 mètres est vendu au musée maritime de La Rochelle. Moitessier avait seulement souhaité qu’il  continue à prendre la mer. Un voeu que les Amis du musée maritime de La Rochelle ont pris très au sérieux: non seulement, les bénévoles organisent quelque 200 sorties par an, mais en plus ils continuent de faire vivre la légende …

C’est ainsi que lundi matin, j’ai pris place à bord du « bateau rouge » pour une journée de navigation jusqu’ l’ile d’Aix. Une petite traversée, mais un joli voyage aux côtés du « vagabond des mers du Sud ».

Précisons que l’association propose des navigations à la journée, pour trois jours ou une semaine. « A la bonne franquette » précisent les bénévoles. Disons plutôt qu’ils connaissent par coeur l’histoire de Moitessier, qu’ils ont soif de transmettre le mythe et d’initier le public à la navigation et aux joies de la mer, et que l’ambiance est … juste magique.

« On veut juste partager », disent-ils simplement. Et nous, on veut juste leur dire bravo. Et merci. Arriver à greffer des morceaux d’aventure dans la tête des gens, voilà qui devrait être remboursé par la Sécurité sociale…

Amis du musée maritime de la Rochelle: http://www.aammlr.com, 05 46 27 20 47

photos encadrées de noir:  laurent theillet

 

« Il y a les morts, les vivants et ceux qui vont sur la mer. » Aristote

Une vitrine complètement GAGA

Vendredi midi pause-déjeuner-shopping rue Sainte Catherine. Que vois-je à l’horizon? Les toujours très chics Galeries Lafayette arborent une vitrine totalement décoiffante en exposant quelques créations folles de Charlie le Mindu.

Me dites pas que vous ne connaissez pas Charlie le Mindu? Impossible: ce jeune coiffeur d’origine bordelaise, né dans le Médoc en 1986, a signé les spectacles capillaires de Lady Gaga, imaginé l’interminable tignasse de Raiponce, inventé le concept de haute-coiffure. Et non content de faire dresser les cheveux sur la tête des stars les plus connues, il les rhabille d’improbables robes en cheveux !

Très loin aujourd’hui de ses premiers pas dans le salon de coiffure de sa grand-mère, le coiffeur décoiffe les podiums du monde entier. Ses clientes sont, entre autres Lady Gaga, Rossy de Palma,  Peaches, Adamsk, Florence and the Machine…

Pas sûr qu’on lui confie nos longueurs, n’empêche que ses créations, qui nécessitent pas moins de 500 heures de travail en moyenne, méritent le détour et un plongeon dans son univers artistique, totalement barré, à mi chemin entre le glamour et l’humour.  Autant que le parcours de celui qui a tatoué sur ses paupières « Gypsy » et « king » en hommage aux origines tziganes et nomades paternelles…

Et puis, mince, un Bordelais qui réussit, nous on dit oui!

MARI à tout faire (ou presque)

Que je vous raconte tout de même le making off de cette magnifique photo.
Objectif: mettre en scène ces nouveaux caleçons affichant le plan des pistes de ski des Pyrénées. Vachement pratique, tiens, en cas de brouillard sur les sommets.

Oui mais voilà, qui va accepter de poser, en tenue d’Adam, pour un magazine publié à plus de 300 000 exemplaires?

Voilà, voilà, les candidats ne se bousculent franchement pas chez les collègues masculins.  Heureusement, mon mari avait (encore?) un truc à se faire pardonner. Notez bien que je ne sais plus quel truc d’ailleurs. Bref, le voilà enrôlé de force. Il ne va pas se plaindre non plus, avec la plastique parfaite qu’il arbore, il faut bien que ça serve à quelque chose!

Hop, un bon photographe, une paire de ski, une terrasse face à la Garonne, le caleçon et voilà la photo.. sympa non? Si vous regardez bien, l’une d’entre elles est ratée, un drôle d’appendice (finalement nasal) s’est glissé par erreur entre deux pistes. On a bien ri… C’est un métier messieurs-dames, ne croyez pas…

photos fabien cottereau

Dans la famille Repetto

Bon d’accord, j’ai encore craqué pour une paire de Repetto. Est ce bien raisonnable? Ben oui, deux fois. D’abord parce que c’est une marque de la région et qu’il faut bien se serrer les coudes, entre voisins, non mais des fois!

La deuxième raison? Ma fille  avait les mêmes, aux talons près, même super jolie couleur corail, mais en version mini pied, en 30. Pas une bonne raison çà?

Et oui j’ai été super raisonnable, parce qu’en vérité j’aurais bien acheté toutes les autres paires... Ok, si j’avais été  un poil plus organisée, j’aurais pu aller, avant la fin mai, aux ventes du magasin d’usine à Saint Médard d’Excideuil en Dordogne… Mais çà c’est officiellement raté depuis une demi heure…